Tests de résistance du coffre-fort

Guide du coffre-fort

Si vous êtes à la recherche d’un coffre-fort, vous n’êtes pas sans avoir qu’il existe plusieurs normes d’homologation concernant le niveau de sécurité et la résistance des coffres-forts (à l’effraction, ou au feu). Toutefois, quels sont les moyens utilisés pour évaluer le niveau de résistance propre à chaque coffre-fort, vérifier son respect des exigences, et ainsi lui accorder la norme correspondante ?

Norme EN 1143-1 et niveau de résistance à l’effraction

La norme EN 1143-1 indique 7 classes de sécurité correspondant chacune à un montant assurable allant de 8 000 à 300 000€. Cette classification est ensuite utilisée par les assurances afin de proposer des garanties en tenant compte de la classe du coffre-fort.

A noter que cette dernière ne prend en compte que la construction et les matériaux d’origine du coffre-fort. Ainsi, des matériaux ajoutés ensuite lors de l’installation du coffre ne seront pas pris en compte. La robustesse du coffre-fort (épaisseur des parois, système d’ouverture…) est en revanche analysée.

Résistance du coffre-fort et label A2P

Un coffre-fort peut ne pas posséder la norme EN 1143-1, mais être en revanche certifié par l’intermédiaire de tests de résistance (effectués par le CNPP et son label A2P).
Ces derniers impliquent l’utilisation de plusieurs outils mécaniques ou thermiques couramment utilisés dans les tentatives d’effraction. Les coffres-forts sont soumis à des tests extrêmes. Après avoir répondu positivement à ces tests, ils peuvent alors se voir délivrer une plaque de certification.

Le label A2P présente trois niveaux de résistance en fonction du temps de résistance à l’effraction :
A2P* : 5 minutes
A2P** : 10 minutes
A2P*** : 15 minutes.

A noter que dans le cas d’un coffre-fort pesant moins de 1 000kg, ce dernier devra impérativement être fixé au sol pour obtenir le label A2P. Si ce n’est pas le cas, il perdra sa certification.

Résistance au feu et norme EN 1047-1

La norme EN 1047-1 intègre plusieurs tests de résistance au feu. Les armoires ignifuges sont placées dans un four durant deux heures. Elles doivent ainsi résister à la chaleur, mais aussi à ce que l’on appelle la période post-incendie (ou de refroidissement) durant laquelle les documents contenus ne doivent pas être endommagés. La résistance de l’armoire ignifuge (papier ou supports informatiques) aux chutes et chocs thermiques est également testée.

Retrouvez d’autres détails sur les normes et tests concernant le coffre-fort sur le site de la Préfecture de Police. Les spécialistes Abaval restent bien entendu disponibles pour toute autre question à ce sujet.